mercredi 29 août 2007

Dupont Durand

Juste à côté vit l'Ukrainien, avec un nom que tous ceux qui le saluent écorchent involontairement étant donné que l'intéressé est affublé d'un tel accent qu'il donne l'impression de changer de patronyme en permanence.

C'est quelque chose qui ressemble tantôt à Levouve, tantôt à Lvove, quand ça n'est pas Lvouf ou carrément LeVeuf pour les moins doués.

Pour en finir, c'est l'Ukrainien qui a été plébiscité. Sauf pour quelques irréductibles qui ont opté pour Kraine ou le Krainien. Pour d'obscures raisons que Mezzig croit deviner, Mose est le seul à se distinguer. Pour lui, c'est le Kraignos, un point c'est tout.

Au début, Kraine ne parlait pas à grand monde. Bonjourrre, bonsouarrre. Le minimum. On le voyait entrer et sortir de chez lui à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Quelquefois, il disparaissait carrément. Volets clos pendant des jours.

De quoi intriguer, forcément. On ne se refait pas si facilement...

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