Dès qu'il peut, Géronyme Clampin se rend au parc voisin pratiquer ses gesticulations comme dit Mezzig.
Régulièrement, quelqu'un s'arrête pour l'observer, s'approcher, lui poser des questions ou lui demander quelle heure il est ou s'il n'aurait pas aperçu passer à fond la caisse un chien avec ou sans collier.
Dernière rencontre: jeune couple mâle, blanc, badgé, chemise immaculée, un accent prononcé et des kilomètres de foi dans les mollets.
Clampin qui les avait vus venir de loin dans leur costume de clones n'a pas attendu les présentations pour prévenir que chercher à l'évangéliser reviendrait à faire passer une meule de foin par le chas d'une aiguille.
Pour un Clampin au sommet de sa forme, rien de plus divertissant que de jouer l'idiome devant des étrangers.
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