C'est un fait avéré, Trous sur Gloire ne vaut rien aux rhumatisants. Aux dépressifs non plus.Question de climat. Les interminables cures de ciel gris. Le défilé des jours de pluie. Les langueurs fluviales.
A peine la nuit d'automne tombée, le quartier couvre ses feux. Volets tirés. Portes closes. La rue est livrée aux chats et aux chauffards qui concourent pour les aplatir.
Le bonnet enfoncé jusque là, la petite laine autour du coup, Mezzig allonge le pas à la remorque d'un Li Pouiye pressé de retrouver sa couverture. Vent de face, la goutte au nez, la maison est bientôt en vue.
Sans préambule, une image lui vient à l'esprit en remontant le trottoir: une enfilade d'huîtres serrant des fesses une veille de banquet.
Mezzig n'est pas en extase, mais pas mécontent non plus. Qu'est-ce que vous voulez! l'inspiration n'est pas toujours au menu.
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