Dehors, le brouillard s'est levé. Le soleil est radieux. Mezzig sort sur le balcon. Surtout, y aller mollo.
Mezzig descend les marches, foule l'herbe hirsute. Cest bon cette pincée de brise sur son front. C'est fortifiant.
Assiégée de bourrelets, la mère Natzy étale sa disgrâce à la fenêtre au premier. Mine de rien, Mezzig progresse sous son regard de buse en embuscade.
Une chance pour lui,ce n'est pas demain la veille que cet oiseau de malheur va lui fondre sur la couenne. Une certaine prudence s'impose néanmoins. Sans demander son reste, Mezzig entame un repli stratégique.
Une chose est sûre: quand on ne fait pas le poids, on s'écrase.
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