Il y a des jours comme ça où, dès le matin, c'est la nuit. Le brouillard. Le pâté. La tête dans la mélasse. Les neurones à vau-l'eau.
Depuis qu'il a posé un pied par terre, Mezzig se traîne telle la limace. L'œil torve. La chiffe molle. Le bulbe en berne.
A ce train d'invertébré, c'est recta la plongée progressive vers l'intelligence occulte du légume.
S'il avait la moelle, Mezzig se rentrerait volontiers dans le choux. Qui peut savoir, peut-être que ça lui collerait la patate.
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