mardi 9 décembre 2008

Pris de cour

A force de la chercher dans tous les rades, les restaurants, les clubs et autres boîtes en vogue, Kraine finit par prendre goût à ses tournées nocturnes.


Il fait des rencontres. Parle avec des tas de gens. Vide des collections de verres. Fume des hectares de tabac. Avec d’autres, il refait le monde à la chaîne. Troque des délires de poivrots contre une dernière heure à perdre.


Il essuie des larmes de comptoir. Fourre des chagrins au fond de ses poches. Prête l’oreille à des poèmes volatiles. Pose des questions. Espère des réponses.


Et puis, un soir, au détour d’une rue, Diane réapparaît et c’est encore pire que si elle était sortie de sa vie pour de bon.




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