mardi 10 avril 2012

Chamboule trous

Autant commencer par le recommencement.

Depuis sa crise de repli sur soi doublée d'une poussée de mutisme suraiguë, Mezzig avait un peu perdu le cour des évènements. Certes le décor alentour avait peu changé. Il y avait bien eu quelques travaux dans la rue, avec une ravalement par ici, une mise aux normes par là, mais rien de vraiment substantiel.  

A l'inverse,  il n'y a plus personne en ville pour ignorer que quelque chose se Tram à Trous sur Gloire. Un peu partout, c'est la grande explosion de chaussées éventrées, d'artères tailladées, d'avenues éviscérées. On fore, on perfore, on tirebouchonne, on excave, on barricade, on chicane, on détourne, on couloir-de-bus, piste-cyclabe et circulation alternée à fond les wagons!

Madame trouve qu'il ne faut rien exagérer. Mezzig contrarie qu'il ne faut rien minimiser. D'un point de vue strictement conjugal, on est gratifié d'un bel élan de transports en commun pour finir.

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