De l'autre côté de la rue, sévit le clan Natzy à la tête duquel s'époumonne un quintal facile de chair molle. Les Natzy ne s'adressent pas la parole. Ils s'incendient. Se hurlent dessus. Se traitent de tous les noms.
A leur arrivée, les Natzy étaient affublés d'un Malinois dégénéré qui aboyait après n'importe quoi. De préférence la nuit. Et si possible sans rémittence.
Mezzig avait failli sonner chez eux pour en découdre mais les frères Natzy ne lui inspiraient pas confiance. Deux vrais abrutis. Des trognes à chercher la bagarre. Un vocabulaire de basse-fosse. Tout pour plaire.
Environ un an après leur installation, le cerbère tonitruant des Natzy succombait à une attaque anonyme de boulettes avariées.
S'ensuivit une période de suspicion sévère. Les Natzy montraient les crocs. On se préparait au pire.
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