vendredi 7 décembre 2007

Champ de ruines

Il suffit d'un sourire. Même pas: une esquisse, une ébauche. Un léger retroussement des lèvres et c'est suffisant.

En fin d'après-midi, Clotilde a sonné chez lui. Impossible de démarrer. Un problème de batterie.

Mezzig s'est empressé de lui venir en aide. Il ont un peu papoté en bidouillant sous le capot. C'est comme ça qu'il a remarqué ses dents.

De magnifiques quenottes. Eclatantes de santé. Impeccablement alignées. Solides à souhait. Des mâchoires de rêve.

Tout le contraire de son ramassis de crocs branlants. En partie immolés sur l'autel de la roulette et du foret.

On ne s'étonnera qu'à moitié après ça que Mezzig ait perdu
de son mordant.

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