Cette manie de tout conserver! Comme si ça pouvait encore servir à quelqu'un. Ces chemises, tiens: deux jambons desséchés. De la vieille peau de quelqu'un.
Pareil pour les pompes. Les futals. Les maillots. Les tricots. Les vestons. Tous ces rescapés d'un autre âge. Usés jusqu'à la corde. Elimés. Défraîchis.
Pris d'un accès de rangement, Mezzig plonge dans les profondeurs de sa penderie. Farfouille entre les cintres. Fouine. Trifouille. Fourrage au milieu des bouffées d'antimite.
On a beau le savoir, beau s'y préparer, ça n'est jamais plaisant d'être renvoyé au vestiaire.
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