D’abord le pied. La jambe ensuite. Ah! oui, il allait oublier, le bras. Mais quel bras? Le gauche d’abord? L’autre? Le premier qui lui tombe sous la main sera le bon.
Après ça, respirer. Si possible avec naturel. Détendu. L'air de rien.
Il en a de bonnes le Tai Chi Chieur! Evidemment qu’il sait comment ça fonctionne: des années qu’il fait confiance à ses bronches pour ventiler! C’est pas maintenant qu’on va lui faire un dessin.
Etape suivante: l’enracinement.
Prendre la terre à témoin. S’ancrer profond. Solide mais sans forcer. A la fois ferme et léger. Et puis quoi encore: aérien pendant qu’on y est! Qu’est-ce qu’on ne va pas inventer pour se rendre intéressant!
On continue.
Mezzig tangue. Souffle comme un boeuf. Se disloque à vue d’oeil. Transpire à gros bouillon.
Madame se montre magnanime. Peut-être qu’une pause, un entracte, une mi-temps, les trois dans la foulée, voire, ça ne serait pas du luxe. Enfin, ce qu’elle en dit: c’est pour lui. Sa santé avant tout.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire