vendredi 15 mai 2009

Compte d'auteur

Ses poèmes ne manquent pas de saveur. Quelques-uns sont délicatement épicés. Soulignés d’un soupçon de poivre. D’une pincée pimentée.


D’autres sentent le miel. La girofle. La fleur d’oranger. Avec, parfois, de vagues touches acidulées.


Franchement, Samar aurait tort de rougir. Madame est d’accord.

Celui qu’elle préfère? Difficile de choisir. Celui-là peut-être:


L’oiseau dont tu avais coupé les ailes 

est mort

de ne plus savoir voler

quand elles ont repoussé.


Mezzig, lui, ce qu'il a surtout retenu tient en un vers:


Il fait nuit tous les matins.


Est-ce qu'il y en a encore que ça étonne!






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