Ses poèmes ne manquent pas de saveur. Quelques-uns sont délicatement épicés. Soulignés d’un soupçon de poivre. D’une pincée pimentée.
D’autres sentent le miel. La girofle. La fleur d’oranger. Avec, parfois, de vagues touches acidulées.
Franchement, Samar aurait tort de rougir. Madame est d’accord.
Celui qu’elle préfère? Difficile de choisir. Celui-là peut-être:
L’oiseau dont tu avais coupé les ailes
est mort
de ne plus savoir voler
quand elles ont repoussé.
Mezzig, lui, ce qu'il a surtout retenu tient en un vers:
Il fait nuit tous les matins.
Est-ce qu'il y en a encore que ça étonne!
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