jeudi 28 août 2008

Sur la touche

C’est agréable de pouvoir se garer où ça vous chante sans avoir à tourner comme un hamster  survitaminé à la recherche d’un emplacement où parquer sa caisse. En ce moment, les rues sont en partie désertes, les boulevards désengorgés. Ça circule pépère.

Clotilde sent la différence: elle profite de ses repos pour enfourcher sa bicyclette et parcourir Trous sur Gloire dans tous les sens.

Le matin, les gens qu’elle croise ont l’air de ne pas s’en faire et de vouloir prendre gentiment leur temps. Les commerçants du centre-ville ouvrent boutique sans se presser. Le vieux quartier s’ébroue au ralenti. Dans les allées des squares, on se dégourdit au petit trot.

Évidemment, si elle avait des sous, Clotilde ne cracherait pas sur davantage de dépaysement. Un petit séjour à la mer par exemple, elle ne dirait pas non.

En même temps, si c’est pour ramer contre vents et marées et finir sur le sable, autant s’abstenir et rester à quai.

Faute de mieux, elle se prélasse sur un banc ou s’achète un canard qu’elle feuillette sur un banc. C’est comme ça qu’elle a su pour les autres. Les 45% de blousés dans son genre qui ne partent jamais en vacances.



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