lundi 13 octobre 2008

Tel est pris

Il avait prévenu: le premier qui vient traîner ses guêtres, sa bedaine et ses tenues de camouflage sur son terrain, aura droit à une réception dans les normes.


Evidemment, ça n’a pas raté: hier, Géronyme Clampin en a levé une belle brochette, le doigt sur la gâchette et la mine assassine, en embuscade au fond du jardin. 

  

Ni une ni deux, hirsute et furibard, Clampin s’est rué hors de sa tanière leur donner la chasse aussi nu et bramant qu’un incube en chaleur.


Pris de court, les as du fusil ont aussitôt pris la poudre d’escampette: au mieux, ça leur mettra peut-être un peu de plomb dans la cervelle.




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