samedi 6 septembre 2008

Front commun

Au comptoir de La Glotte, dès que la Virago a le dos tourné, la résistance s’organise. A grand renfort de rosé ou de petit blanc, le combat fait rage. 

Tu te rends compte, faudrait s’entendre, c’est la guerre ou c’est pas la guerre? Et d'ailleurs, y sont morts comment ces pauv’ types? Est-ce qu’on saura jamais?

C’est toujours pareil, d’un côté, y’a ceux qui se font embusquer et, de l’autre, les gros bonnets qui nous enfument. A peine on les a mis dans le trou que c’est la foire d’empoigne: ça se tire dans les pattes de partout.

Un jour, on a droit à la version officielle. Le lendemain, c’est déjà démenti. Tu me diras que c’est pas ça qui empêche les généraux de partir se les rouler à la retraite. Ni les état-major de rester au sec. 

C’est sûr qu’il faudrait être Kaboul pour monter au casse-pipe! Pour bien faire, c’est les huiles qu’on devrait mettre sous pression. Le petit bille en tête: lui qui tient tellement à cirer les pompes aux rangers!


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