lundi 15 septembre 2008

Escampette

Pendant son absence, les Natzy ont subitement quitté le navire et changé d’adresse. En passant devant la maison, Mezzig a remarqué l’absence de rideaux aux fenêtres du premier. 

Visiblement, la boîte aux lettres aussi a disparu. Sans oublier les coups de gueule à répétition et leur accompagnement d’insultes en dix volumes.

Mezzig se dit que la mère Natzy aurait pu finir sa vie dans un bain de sang, ses restes dévorés par son dégénéré de roquet à l’abandon, personne n’aurait sonné l’alarme ni rameuté la brigade cynophile. 

On en pensera ce qu’on voudra mais manquer à ce point de commisération envers les animaux, c’est rageant.



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