Mezziglobe
Ou la vie de l'autre côté des rideaux
samedi 23 juin 2012
Sauf qui peut
mercredi 30 mai 2012
Grand rapporteur
vendredi 18 mai 2012
Bonne parole
vendredi 11 mai 2012
Vessieblog
jeudi 3 mai 2012
Tant qu'il est show
vendredi 27 avril 2012
Pudeur tardive
jeudi 19 avril 2012
Ou ne pas lettre
mardi 10 avril 2012
Chamboule trous
vendredi 6 avril 2012
Vent debout
mercredi 4 avril 2012
Assez duré
lundi 25 mai 2009
vendredi 15 mai 2009
Compte d'auteur
Ses poèmes ne manquent pas de saveur. Quelques-uns sont délicatement épicés. Soulignés d’un soupçon de poivre. D’une pincée pimentée.
D’autres sentent le miel. La girofle. La fleur d’oranger. Avec, parfois, de vagues touches acidulées.
Franchement, Samar aurait tort de rougir. Madame est d’accord.
Celui qu’elle préfère? Difficile de choisir. Celui-là peut-être:
L’oiseau dont tu avais coupé les ailes
est mort
de ne plus savoir voler
quand elles ont repoussé.
Mezzig, lui, ce qu'il a surtout retenu tient en un vers:
Il fait nuit tous les matins.
Est-ce qu'il y en a encore que ça étonne!
lundi 11 mai 2009
En haleine
dimanche 10 mai 2009
Tare ta gueule!
Douze ans. Il avait douze ans. L’âge où l’on délaisse ses peluches pour revêtir son armure de preux chevalier. L’âge où l’on s’empresse de quitter la table pour aller terrasser les monstres et délivrer les fées. Où l’on chevauche sans trembler ses rêves de gloire et d’invincibilité.
L’âge où l’on se râpe les genoux sur le traître goudron. Où l’on s’écorche aux épines sans broncher parce qu’on est un dieu, un héros, un géant et que ça fait même pas mal.
Douze ans. Rayonnant comme un Prince. Avec autant de sucreries que de promesses au fond des poches.
En ce moment, s’il croisait la mort au coin de la rue, Mezzig lui remonterait vertement les bretelles. Sans autre forme de cérémonie!
(Pour Dorian)