Le vent se lève. Tombent les premières copies. Son lot de corrections sous le bras, Madame se jette sur la théière et fonce s'enfermer dans son bureau.
Au passage, Mezzig lui tire son chapeau. Encore un métier pour lequel il n'était pas taillé. Passer le plus clair de son existence à tenter d'imprimer une direction à des floppées de trajectoires excentriques, très peu pour lui.
La différence, c'est que Madame a la foi. Là-dessus, elle est indécrottable. Elle se rebiffe que chacun a droit à une chance et qu'on ne doit laisser personne sur le carreau.
Sur ce point, Mezzig se sent assez mal placé. Ses années d'école lui restent coincées dans la gorge comme la bolée de soupe à la citrouille de son enfance.
Il faudrait le payer cher pour qu'il en reprenne une louche.
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