Quand on lui demande ce qu'il fabrique de toutes ses journées, Mezzig élude. De quoi je m'occupe?
Il est bien conscient que le fait de ne pas avoir de travail en dérange plus d'un. De quoi est-ce qu'il vit? Où est-ce qu'il trouve l'argent? Est-ce que c'est Madame qui régale? Et sa moto, comment est-ce qu'il l'a payée? Comment il se dépatouille pour l'entretien? Y'en a vraiment qui la voient belle!
Si encore il bossait au noir ou qu'il s'en tirait en magouillant, on se dirait tant mieux pour lui. Mais même pas. C'est ça l'énervant.
Que ça jase dans son dos, il fallait s'y attendre. Mezzig connaît la rengaine. Tant qu'on la joue piano, c'est supportable.
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