La nature est gironde. Pleine comme un oeuf. Travail en cours. L'accouchement va bon train. Sans douleur.
Mezzig écoute.
C'est la saison parfaite. La fin du cycle. L'instant de délivrance. La terre est à point. Elle craque. Elle déborde. Elle se répand partout. On n'a qu'à se baisser.
Mezzig est au diapason.
C'est un vrai régal. L'impression d'une plénitude. D'une générosité sans pareil. La grande liquidation des stocks avant fermeture.
Là, Mezzig fait la moue. Trop fonds de commerce comme image.
Mais si! On se débarasse. On laisse rien derrière. Table rase. Le coup de grâce. Pour faire la nique à l'hiver. Lui couper les vivres. Qu'il soit moins mordant. Qu'il s'épuise avant.
Mezzig a suivi. C'était édifiant comme échange. On devrait inviter des gens plus souvent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire