vendredi 18 avril 2008

ça camarde

Ensemble, ils parlent de la mort. La P’tite Dame d’en Face dit qu’elle n’est pas pressée. Que tant qu’elle tiendra encore sur ses deux jambes, elle a l’intention de durer. Que même si elle perd un peu le fil de temps en temps, elle n’est pas si mal en point que ça. Qu’à son âge, tout le monde ne peut pas en dire autant.


Mezzig se prend les pieds dans le tapis que mais non, mais si, qu’elle a bien raison de prendre les choses comme ça et, qu’à sa place, il en ferait autant.


D’ailleurs, qui sait dans quel état il sera quand ce sera son tour, renchérit Mezzig que le sujet n’emballe pas plus que ça. De toutes les façons, il n’a pas l’intention de demander une rallonge. Si c’est pour finir lamentable, il ne voit pas l’intérêt.

                       

Ce qu’il veut dire, c’est qu’avec tout ce qui traîne, il y a gros à parier qu’il n’aura pas la moelle de vivre aussi vieux. Enfin, vieux, c’est une façon de parler. Parce qu’il suffit de la regarder pour voir qu’elle a encore de beaux jours devant elle.


Bon, ça n’est pas qu’il s’ennuie mais, vu l’heure, il ne voudrait pas la fatig...abuser. Et puis Madame va sûrement le chercher. Il ne faudrait pas qu’elle s’inquiète. Un malheur est si vite arrivé.


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