mardi 29 avril 2008

Court de propos

Ecrivain, est-ce qu’il y a déjà pensé? Parce que Samar le verrait bien comme ça. D’après lui, il a la tête de l’emploi. Il trouve que ça lui irait bien. Pourquoi il ne s’y mettrait pas? En plus, il a du temps pour lui. Il devrait se lancer.

Mezzig répond que c’est amusant parce qu’un jour, on l’avait pris pour un docteur du fait qu’il se déplaçait toujours un cartable à la main. A l’époque, il jugeait que ça lui donnait un air sérieux. Une prestance. L’apparence de
quelqu’un d’occupé.


Une autre fois, il s’était fait passer pour un auteur de guides à gros tirage, censé rédiger un article sur Trous sur Gloire, ses bonnes adresses, son vieux quartier, sa face cachée, et tout le monde avait marché.


Si on les laissait faire, c’est fou ce que les gens s’imaginent. De là à en pondre un roman, il y a de la marge. Sans compter qu’il ne saurait pas quoi raconter. Mezzig préfère laisser le dernier mot à ceux que ça inspire.


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