A l’heure qu’il est, qui sait où ils ont pu atterrir. Peut-être au Sud. A l’étranger. Dans n’importe quel coin. Ce ne sont pas les routes qui manquent. Ni les endroits vers lesquels mettre le cap.
Une carte sous les yeux, Mezzig voyage à vol d’oiseau. Il suit des itinéraires du bout du doigt. Égraine à voix haute un panaché de noms tous aussi bigarrés les uns que les autres. Franchit cols, fleuves et frontières dans tous les sens.
A l’improviste, il fait relâche au beau milieu de nulle part et se fabrique un décor. S’imagine comment sont les gens. S’improvise des rencontres. Se tricote d’aventureux périples.
Au passage, il croise des destinations qui feraient rêver Madame si Mezzig lui annonçait tout de go que ça y est, il a reçu les billets, fait les réservations et qu’il n’y a plus qu’à boucler les valises. Sûr qu’elle ne demanderait pas son reste pour plier bagages.
Dans l’immédiat, c'est bon de se sentir chez soi. Ces va-et-vient l’ont mis sur les rotules. Si personne n'y voit d'inconvénient, Mezzig aimerait se retirer histoire de récupérer.
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