vendredi 4 avril 2008

Roues libres

Tôt ce matin, le camping-car a rompu ses amarres. Dédé et le Gamin ont repris la route.


La veille au soir, il ont invité Madame et Mezzig à dîner. Il y avait des fleurs pour Madame ainsi qu’une caisse de bon vin pour Mezzig. Li Pouiye n’a pas été oublié. Il a eu droit à son lot de friandises et aux câlins du Gamin.


Même s’il en avait gros sur la patate, Mezzig n’a rien laissé transpirer. Sous son air un peu bougon et détaché, il est comme ça, Mezzig: les départs le rendent morose. Il n’aime pas voir les autres s’en aller.  


Quand il a entendu le moteur démarrer en pleine nuit, Mezzig s’est levé. Il a ouvert la fenêtre. Agité la main en signe d’au revoir et attendu que la rue retrouve son calme.


Il n’est pas retourné se coucher.


Les deux voyageurs ont promis qu’ils donneraient régulièrement de leurs nouvelles. Ça va faire un drôle de vide en attendant.


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