Sans trop rêver, peut-être qu’il en reste une petite oubliée au fond d’un des paquets qu’il a jetés à la poubelle. C’est le moment ou jamais de fouiller.
Il s’était pourtant juré d’attendre que ça passe. Après tout, il n’avait qu’à prévoir avant. Ou s’économiser. S’en garder quelques-unes de côté. Ou carrément se résigner puisqu’il s’est laissé surprendre.
Entre temps, pour tromper l’ennemi, Mezzig s’est boulotté une tablette entière de chocolat. Il a mis à sac un sachet à peine entamé de gommes à l’anis déniché dans le placard de la cuisine. Englouti trois bananes et s’est resservi deux fois des pâtes au dîner.
Une chose est sûre: c’est la dernière fois qu’il se lance dans ce genre de plan fumeux. C’est un coup à se pourrir la santé, à attraper une rupture ou à faire une crise. Un truc à risquer sa vie.
Demain, à la première heure, fini de jouer les héros: direction la centrale à goudron, l’usine à tumeurs. A la cartouche qu’il va y aller! Et, d'ici là, que personne ne bronche!
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