Montana se déverse qu’elles ne bougent pas assez. Qu’elles devraient voir davantage de monde. Aller au cinéma, au concert. Prendre une chambre à l’hôtel. S’offrir une escapade au bord de l’eau. Voir des expos, c’est pas ça qui manque! Sortir en ville s’acheter des fringues. Dîner au restaurant. Se promener en forêt le dimanche. Redécorer l’appartement, qu’est-ce qu’elle sait encore.
La Virago accuse réception du message: Montana s’emmerde, il n’y a pas d’autre mot.
Normal. Au début, c’était tout nouveau tout beau. Le truc à l’eau de rose. L’accord parfait. Des patouilles à la pelle. Une fleur par-ci, un compliment par-là. La main qui s’aventure. Le miel au creux des oreilles. plein les babines, partout sur les doigts.
En bref: le feu d’artifice. L’arc-en-ciel. L’éruption grand format. Alors qu’à présent, il n’y a qu’à regarder les choses en face, on dirait deux pétards mouillés!
Si seulement Mezzig entendait ça, il ne se ferait pas prier pour mettre le feu aux poudres.
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