C’est vrai qu’il aurait pu se manifester. Ne serait-ce que donner un coup de fil. Même si c’est pas pour dire grand chose. Juste pour signaler que tout va bien. Qu’il n’y a pas de souci. Pas de lézard.
Mais, voilà, il sait ce que c’est: on remet toujours à plus tard. Si ça n’est pas dans la journée, ce sera le jour suivant. Et le lendemain, c’est pareil. C’est comme ça pour tout le monde. On se trouve toujours des excuses et, après, c’est envolé.
Enfin, ça n’est pas pour se justifier qu’il est là. Il a des photos à lui montrer. Un bout de film aussi que quelqu’un lui a passé. C’est loin d’être l’événement du siècle, il est d’accord, il y a encore de la marge, mais quand même.
Est-ce qu’il peut imaginer deux secondes ce que sa Touffe à l’Ancienne lui a donné de chaleurs dernièrement? Au point que la fièvre a du mal à retomber et lui, Mose, du mal à redescendre.
Tout de même, s’interloque Mezzig, qu’est-ce qu’un grand garçon comme lui peut encore trouver d’amusant à toutes ces fournaises?
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