mercredi 7 mai 2008

Tronc commun

En admettant qu’il tienne le rythme, à raison de, mettons, deux heures par jour, et encore, c’est un minimum, il lui faudra des semaines, peut-être un mois, davantage, nul ne sait: c’est un vrai travail de titan auquel il doit faire face. Une gigantesque entreprise aux frontières de l’entendement humain.


L’épreuve pourrait bien se révéler légendaire. Dans le genre David contre Goliath pour ceux qui voient de quoi il retourne. Un exploit de caractère épique, sans en rajouter.


Précisément, Madame trouve qu’il en fait un peu trop. Après tout, il s’agit tout au plus de mettre à bas cette abomination végétale qui n’en finit pas de prendre ses aises et d’envahir copieusement le terrain.


Mezzig rétablit que l’horreur en question n’est pas tout seul et qu’il est bardé d’une tripotée de branches, branchettes et brindilles truffées d’épines de calibre plus qu’honorable et qu’il fait bien deux fois sa taille. 


D’où l’importance de ne pas s’attaquer à cette anomalie sans s’entourer des précautions élémentaires. Avant d’arrêter une stratégie, Mezzig juge opportun d’étudier encore un peu l’adversaire.


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