Comme de bien entendu, elle a eu un peu de mal à trouver, il n’y avait pas de place pour se garer, sa salle était mal indiquée et le café optionnel.
Passée la première heure de surveillance, le plus dur, c’est de ne pas piquer du nez. Entre deux bâillements mal contenus, Madame s’arrache de son siège, déserte son bureau et part arpenter les allées.
A la dernière table, au fond, une première victime continue sa nuit la tête entre les mains pendant que les autres candidats se triturent les neurones à grand renfort de barres chocolatées et de brouillon.
Quelques-uns ont fait le déplacement en claquettes et bermudas, Les décolletés se veulent aussi profonds que l’argumentaire. Les mines transpirent le doute et la réflexion.
Madame retourne s’asseoir, rêvasse au dessus de son roman, jette un oeil par la fenêtre, se revoit quand elle avait leur âge et des réserves de lendemains au maxi. Une copie qu'elle n'a cessé de corriger depuis.
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