mardi 24 juin 2008

Pénurinaires

Quand Madame est à fond, inutile de l’interrompre avec des futilités. Madame a une semaine pour écluser le monceau de prose récolté aux examens. Recluse dans sa retraite studieuse, elle biffe, souligne, annote, marmonne, maugrée, renonce, s’extasie, se pâme, s’esclaffe tout en même temps.


Au diapason, Mezzig cultive l’abstinence, s’en colle des fagots qu’il n’est même pas sûr de fumer plus tard derrière l’oreille. 


Faute de mieux, Mezzig se congratule: le Glob a soufflé sa première bougie dans l’indifférence générale. Pour le chandelier, il faudra s’accrocher aux branches!


Mezzig doute: le coup des camionnettes, c’est quand même une histoire! quel est le tordu récidiviste que ça fait marrer ces couillonnades


Mezzig tachycarde:  les affectés de longue durée recevront bientôt l’assurance d’une protection sociale aux petits soins. Une caisse maladive qu’on aurait pu se retenir de lâcher.




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