dimanche 22 juin 2008

Dialecte tics

Dans l’art de coincer la bulle, Li Pouiye ne craint pas la contrefaçon. Au premier coup de chaud, il file direct sous les lauriers, s’affale dans son trou et c’est parti pour la journée. 


La nuit, c’est farniente à la belle étoile. Pas moyen de le rapatrier. Sauf cas d’urgence. Un minet en maraude et c’est la corrida, la cavalcade, le ramdam.


Pour éviter l’émeute et ménager les voisins, Mezzig se précipite calmer le fauve et lui montrer la direction d’un doigt rageur.


Au mieux, Li Pouiye obtempère. Au pire, il faut se mettre à quatre pattes et lui aboyer de s’extirper de son repère histoire de lui rappeler un peu qui est le maître. 


D'ailleurs, c'est vrai ça, maintenant qu'on en parle entre nous, qui c'est exactement le maître?


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